Un artiste unique :
Vassilis Artikos
Missolonghi,
lagune de sel et de mémoire
Exposition de
photographies de Vassilis Artikos
à la Maison de
la Grèce.
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Vassilis Artikos est né à Missolonghi ;
après ses études, il y revient comme professeur d’économie, à l’IUT
de sa ville.
Dès son plus jeune âge, il est attiré par
les arts visuels et succombe, définitivement, à l’appel de la
photographie. Depuis de longues années, elle fait partie de son
quotidien.
Sa ville, son histoire et ses hommes, la
lagune – biotope tellement riche et singulier – n’en finissent pas
de nourrir son inspiration, qui révèle, si l’on peut dire, le détail
invisible à l’œil nu et traverse à chaque fois tous les âges…
À son actif, de nombreuses expositions
personnelles à Athènes (GAZI), Patras, Nafpaktos et Missolonghi,
bien sûr. Sa participation au Festival International de Photographie
d’Arles fut couronnée d’un franc succès. Il a consigné l’essentiel
de ses expositions dans des albums, chaleureusement accueillis par
un large public spontanément gagné à sa cause. Récemment, il a
réalisé des « itinéraires » photographiques, tels l’Inde, le Maroc,
l’Indonésie, le Mexique ou le Portugal.
Artikos est le fondateur et le président
du Club et du Festival de photographie de Missolonghi.
Bien plus qu’être fiers d’être Grecs, nous
en sommes, certains soirs, tout bonnement heureux. Ce fut le cas, ce
22 mars, à la Maison de la Grèce où se conjuguèrent les arts dans
une fête lumineuse et sonore, sous la houlette du photographe
Vassilis Artikos, de l’animateur (ô combien célèbre !), poète (eh
oui !), danseur (on s’en doutait un peu) et chanteur (certains le
savaient mais quelle démonstration !) Nikos Aliagas et des
enthousiasmants musiciens David Nahmias et Nikos Plakiotis
accompagnant l’émouvante chanteuse Tina Alexopoulou, par ailleurs,
actrice et danseuse (qui s’apprêtait à dédier les deux
représentations de son spectacle actuel à Paris, le 23 et 30 mars, à
Mélina Mercouri).
Les présentations d’usage mirent en valeur
la sensibilité des artistes comme la singularité représentative de
Missolonghi, seule en Grèce à mériter l’appellation de
« ville Sainte », en référence aux actes de bravoure et aux
nombreux sacrifices dont elle fut le théâtre, non sans lien, comme
on le sait, avec les événements de 1821 que nous célébrons chaque 25
mars, à l’occasion de notre Fête Nationale. Le nombreux public, grec
et français, qui se pressait pour admirer l’exposition des œuvres d’Artikos,
put, s’il le souhaitait, toutes les emporter dans un bel album,
poétiquement introduit et finement commenté par Nikos Aliagas.
C’est ainsi, qu’un verre de l’amitié à la
main, la soirée se poursuivit dans une bonne humeur communicative où
se mêlaient à tout instant la joie, la simplicité et l’émotion. On
notera que notre ambassadeur, S. E. Théodore Passas, avait tenu à
honorer de sa présence cette manifestation originale qui dépassait
le simple cadre d’un vernissage, quelque réussi fût-il !
Puisse notre Communauté puiser dans de
tels événements la force d’une unité rayonnante !
Marie Roblin
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On peut visiter l’exposition
Missolonghi, lagune de sel et de mémoire jusqu’au 2
avril, tous les jours, sauf samedi et dimanche, de 18h à 20h, à la
Maison de la Grèce, 9 rue Mesnil, 75116 Paris.
Par ailleurs, les
curieux… et les autres auront tout loisir de s’aventurer dans
l’œuvre de l’artiste, en se connectant à sa page web :
www.artikos.gr