|
Vendredi 19 mai
Marie-Hélène Blanchet,
"La chute de
Constantinople (1453) : la chronique du
Pseudo-Sphrantzès".
La chronique,
longtemps considérée comme un ouvrage contemporain du siège
et de la chute de la Ville, est en fait d’un faux du 16e
siècle, dans lequel les informations historiques se mêlent à
des développements imaginaires, un texte en partie fictif et
plus littéraire qu'historique.
Marie-Hélène Blanchet, est historienne chargée de recherche
au CNRS (UMR 8167, Orient et Méditerranée, Monde byzantin),
est spécialiste du XVe siècle byzantin.
Elle a publié en 2008 un premier ouvrage intitulé Georges-Gennadios
Scholarios (vers 1400-vers 1472). Un intellectuel orthodoxe
face à la disparition de l’Empire byzantin, qui porte sur
l’histoire du patriarcat de Constantinople à la fin de la
période byzantine et au début de la domination ottomane.
Elle s’est intéressée aussi dans des publications récentes à
la question de l’Union des Eglises romaine et byzantine, en
dernier lieu dans L’Union à l’épreuve du formulaire.
Professions de foi entre Églises d’Orient et d’Occident
(XIIIe-XVIIIe s.), coédité avec F.GABRIEL, Paris 2016
(Centre de recherche d’histoire et civilisation de Byzance.
Monographies, 51).
Elle a collaboré à l’édition du recueil de textes traduits
sur la chute de Constantinople : V. DEROCHE et N. VATIN
(éd.), Constantinople 1453. Des Byzantins aux Ottomans,
Toulouse 2016 (Collection Famagouste), 1408 p. |
|