Café Litérraire

 
 
     

Communauté Hellénique
de Paris et des Environs

Tel : 01 47 04 67 89

 

Ελληνική Κοινότητα
Παρισιού και Περιχώρων

Τηλ : 00 331 47 04 67 89

 

La Communauté Hellénique de Paris et des environs
 

 

 

Invitation au Café Littéraire

La Communauté Hellénique de Paris et des environs
se joint aux manifestations des 35 ans
de la librairie hellénique
DESMOS
et
vous invite le
samedi 16 juin à 19 heures
à la
Maison de la Grèce,
9, rue Mesnil, 75116 Paris,
Métro Victor Hugo.

 

Samedi soir, à la Maison de la Grèce, ne manquez pas le Café littéraire qui sera l'occasion de rencontrer Maria Efstathiadi qui, parallèlement à son œuvre de romancière et dramaturge, a été nommée au grade de chevalier des Arts et des Lettres en 2014, en reconnaissance de son œuvre de passeuse de la littérature française, avec des traductions qui vont d'auteurs patrimoniaux à des écrivains de l'extrême contemporain. Vous pourrez également découvrir les nouvelles de Sotiris Dimitriou et échanger avec ce nouvelliste renommé.

 
Maria Efstathiadi est une auteure protéiforme, à qui l'on serait bien en peine de coller une étiquette. Théâtre, roman, poésie : elle explore tous ces genres et questionne fréquemment leurs frontières. Ses écrits sont considérés comme appartenant au théâtre poétique, à la littérature fantastique ou onirique, au post nouveau roman et au post-surréalisme.
Au cœur de ses préoccupations : la multiplicité des identités, la déconstruction des personnages, la transgression, le droit à la différence, l’altérité et sa réception.
Par ailleurs, Maria Efstathiadi est une traductrice renommée de littérature française. Elle a notamment traduit en grec Marivaux, Huysmans, Mallarmé, Bataille ou encore Nathalie Sarraute.
Ce café littéraire sous le signe du dialogue franco-grec permettra d'aborder de foisonnantes questions de littérature et de traduction, et sera l’occasion de découvrir, en grec et en français, des extraits de son œuvre, en particulier Presque un mélo. Ce roman, traduit par Anne-Laure Brisac, entremêle les voix d’un homme et d’une femme qui font les récits singuliers de leur histoire d’amour.

 

   
Sotiris Dimitriou est l'un des plus grands nouvellistes grecs. Depuis la parution de son premier recueil en 1987, qui lui a valu une reconnaissance immédiate, il a publié sept recueils. Son œuvre a non seulement été couronnée de nombreux prix prestigieux, mais elle a également été une source d'inspiration pour des cinéastes tels que Sotiris Goritsas ou Nikos Panayotopoulos.
Ses histoires les plus anciennes évoquent de façon crue la vie des bas-fonds urbains, les impasses de la société grecque : le rêve d’une vie meilleure offert par l’urbanisation ou l’exil, l’impossibilité d’un retour aux valeurs rurales et à l’innocence de la nature, les sentiments refoulés, la sexualité réprimée… Mais cette veine naturaliste et tragique laisse au fil du temps une place de plus en plus large au rire, à la farce, à l’utopie, à la pure jubilation de l’écriture, et la forme narrative évolue en conséquence, repoussant le cadre traditionnel de la nouvelle réaliste et s’échappant plus d’une fois du côté du chant, comme si l’aspiration secrète de la langue de Dimitriou était de se faire musique.
Les Éditions Desmos publieront, début juin, la première édition française qui lui soit consacrée. Un choix de 19 nouvelles, retraçant les 30 ans de son parcours littéraire. Intitulé Été dans les corps, été dans les cœurs, ce volume, traduit par Marie-Cécile Fauvin, sera présenté à l’occasion du café littéraire.

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Modération : Miranda Skoulatou
Lecture en français : Laurence Campet et Hervé Jouval
Textes traduits par Anne-Laure Brisac et Marie-Cécile Fauvin
 
 


 

 

                                                                                                                                                    

 

 

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