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Invitation au Café Littéraire
La
Communauté Hellénique de Paris et des environs
se joint aux manifestations des 35 ans
de la librairie hellénique
DESMOS
et
vous invite le
samedi 16 juin à 19 heures
à la
Maison de la Grèce,
9, rue Mesnil, 75116 Paris,
Métro Victor Hugo.
Samedi soir, à la Maison de la Grèce, ne manquez pas le Café
littéraire qui sera l'occasion de rencontrer Maria Efstathiadi qui,
parallèlement à son œuvre de romancière et dramaturge, a été nommée
au grade de chevalier des Arts et des Lettres en 2014, en
reconnaissance de son œuvre de passeuse de la littérature française,
avec des traductions qui vont d'auteurs patrimoniaux à des écrivains
de l'extrême contemporain. Vous pourrez également découvrir les
nouvelles de Sotiris Dimitriou et échanger avec ce nouvelliste
renommé.
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Maria Efstathiadi est une auteure
protéiforme, à qui l'on serait bien en peine de coller
une étiquette. Théâtre, roman, poésie : elle explore
tous ces genres et questionne fréquemment leurs
frontières. Ses écrits sont considérés comme appartenant
au théâtre poétique, à la littérature fantastique ou
onirique, au post nouveau roman et au post-surréalisme.
Au cœur de ses préoccupations : la multiplicité des
identités, la déconstruction des personnages, la
transgression, le droit à la différence, l’altérité et
sa réception.
Par ailleurs, Maria Efstathiadi est une traductrice
renommée de littérature française. Elle a notamment
traduit en grec Marivaux, Huysmans, Mallarmé, Bataille
ou encore Nathalie Sarraute.
Ce café littéraire sous le signe du dialogue franco-grec
permettra d'aborder de foisonnantes questions de
littérature et de traduction, et sera l’occasion de
découvrir, en grec et en français, des extraits de son
œuvre, en particulier Presque un mélo. Ce roman, traduit
par Anne-Laure Brisac, entremêle les voix d’un homme et
d’une femme qui font les récits singuliers de leur
histoire d’amour.
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Sotiris Dimitriou est l'un des
plus grands nouvellistes grecs. Depuis la parution de son
premier recueil en 1987, qui lui a valu une reconnaissance
immédiate, il a publié sept recueils. Son œuvre a non
seulement été couronnée de nombreux prix prestigieux, mais
elle a également été une source d'inspiration pour des
cinéastes tels que Sotiris Goritsas ou Nikos Panayotopoulos.
Ses histoires les plus anciennes évoquent de façon crue la
vie des bas-fonds urbains, les impasses de la société
grecque : le rêve d’une vie meilleure offert par
l’urbanisation ou l’exil, l’impossibilité d’un retour aux
valeurs rurales et à l’innocence de la nature, les
sentiments refoulés, la sexualité réprimée… Mais cette veine
naturaliste et tragique laisse au fil du temps une place de
plus en plus large au rire, à la farce, à l’utopie, à la
pure jubilation de l’écriture, et la forme narrative évolue
en conséquence, repoussant le cadre traditionnel de la
nouvelle réaliste et s’échappant plus d’une fois du côté du
chant, comme si l’aspiration secrète de la langue de
Dimitriou était de se faire musique.
Les Éditions Desmos publieront, début juin, la première
édition française qui lui soit consacrée. Un choix de 19
nouvelles, retraçant les 30 ans de son parcours littéraire.
Intitulé Été dans les corps, été dans les cœurs, ce volume,
traduit par Marie-Cécile Fauvin, sera présenté à l’occasion
du café littéraire. |
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