Visioconférence organisée par la

 

Communauté Hellénique de Paris et des environs avec

 

Efi Papavassilopoulou :

" Le rôle des femmes dans les mythes fondateurs de la civilisation grecque"

 

Chaque année, nous avions pris l’habitude de nous réunir, à la Maison de la Grèce, pour célébrer la Journée de la Femme – ou plutôt la lutte en faveur de ses droits. Cette commémoration, très importante à nos yeux, a été instituée, en 1977 par les Nations Unies, comme Journée des Nations Unies pour le droit de la femme et la paix internationale.

 

Nous avons déjà consacré cette journée à Mélina Mercouri, Melpo Axioti ou Maria Callas. Dernièrement nous avons invité l’Ambassadrice de Grèce en France, Mme Aghi Balta et la gynécologue et eurodéputée Chryssa Zacharopoulou. Nous avons aussi honoré la seule femme qui faisait partie du présidium du SAE (Conseil de l'hellénisme mondial), Olga Sarantopoloulou. Toutes ces femmes ont œuvré dans la diaspora.

 

Je ne manquerai pas de signaler la situation des femmes pendant cette période difficile de pandémie qui a été un miroir grossissant des inégalités criantes. Selon le secrétaire général des Nations Unies, au niveau mondial, l’épidémie a touché fortement les femmes: leur niveau de vie a baissé, leur exposition au virus est plus forte, leur quantité de travail domestique a augmenté tout comme les violences conjugales dont elles sont victimes. Pendant toute cette période, une femme sur trois a vu son activité professionnelle s’arrêter. Par ailleurs nous ne devons pas oublier que de nombreuses femmes ont été en première ligne pour soigner les malades dans les hôpitaux mais aussi pour prendre soin des personnes âgées dans les Ehpad. Elles ont été aussi très présentes comme caissières dans les supermarchés ou dans les magasins de détail en contact direct avec le public. Néanmoins, il s'agit de métiers fréquemment sous-évalués voire infériorisés et occupés souvent par des travailleuses précaires qui précisément ont assuré, en cette période de pandémie, de nombreuses fonctions prioritaires. Ces professions majoritairement féminines se caractérisent par des niveaux de salaires bas et une faible reconnaissance de la société à leur égard.

 

Je remercie Efi Papavassilopoulou pour sa précieuse contribution à notre manifestation ainsi que tous ceux qui nous honorent de leur présence ce soir et je tiens, en ce jour si particulier, à saluer les femmes qui œuvrent, au sein de la Communauté Hellénique, élues ou bénévoles, à la pérennité de l'hellénisme dans la diaspora, travaillant sans relâche au service des Grecs de Paris et des philhellènes. Sans leurs efforts, notre Communauté et notamment, la Maison de la Grèce n’aurait pas connu, au cours des dernières années, un essor aussi important, la faisant connaître comme un centre très dynamique des grecs vivants en dehors de la Grèce. Grâce à l’organisation de très nombreuses manifestations, malgré la pandémie, nous continuons à créer une dynamique qui maintient vivante la culture et la langue grecques. Merci à vous tous,

 

Seta Theodoridis