Exposition de photos de
Vanias Xydas

 
 
     

Communauté Hellénique
de Paris et des Environs

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Ελληνική Κοινότητα
Παρισιού και Περιχώρων

Τηλ : 00 331 47 04 67 89

 

La Communauté Hellénique de Paris et des environs
 

 

 

 

La Communauté Hellénique de Paris
et des environs

 

 

   
     
 

Vanias XYDAS par ses photographies « à Sifnos », suit dans ces images le mouvement de la lumière à travers l'espace, met l'accent sur les détails et les formes, dévoile leur dynamique et compose une série de paysages intérieurs, strictement personnels.
La lumière luit et dévoile ce qui toujours est. Un mur, une fenêtre, quelques marches, une clairière, une ombre constituent les axes thématiques de Vanias XYDAS, faisant allusion aux mots du poète grec Giorgos SEFERIS : « au fond c'est une question de lumière ».
 

A propos de Vanias XYDAS
 

Né à Athènes en 1960, Vanias XYDAS commence en 1979 ses études en Histoire de l'Art, à l'Université de Paris Nanterre, continuant par la suite avec des cours de photographie à l'Ecole Effet.

Puis il travaille comme photographe assistant à Paris. En 1986, année de son retour à Athènes, il ouvre son propre studio de photographie. C'est pendant son parcours professionnel indépendant qu'il a collaboré avec des agences de publicité, telles que Leo Burnett, Adel Saatchi & Saatchi, Publicis entre autres, ainsi qu'avec des magazines comme Elle Deco, Marie Claire, Le Figaro etc.

Simultanément à son travail, il ne cesse de poursuivre ses recherches personnelles dans le domaine de la photographie artistique en noir et blanc ou en couleur. Il a exposé ses photos à la Maison de la Civilisation Espagnole à Athènes, à la librairie « Lemoni » d'Athènes, au musée d'art folklorique sur l'île d'Egine, à l'atelier « Thierry Jacob » à Paris.

 

 

 

Vanias XYDAS, né à Athènes, se passionne, dès ses jeunes années, pour la photographie. C’est à l’université de Paris X Nanterre qu’il débute ses études supérieures par un cursus d’histoire de l'art ultérieurement  complété par des cours de photographie à l'Ecole Effet.

 

On le retrouve ainsi comme photographe assistant à Paris, avant qu’il ne s’installe à Athènes, où il ouvre son propre studio de photographie. Comme professionnel indépendant, il se partagera entre une activité commerciale et une œuvre personnelle. Dans son activité commerciale, il se tourne vers la photo publicitaire et la photo de mode et collabore avec de très grandes agences internationales : Leo Burnet, Adel Saatchi & Saatchi et Publicis, entre autres, et de très grands magazines, français notamment comme Elle Déco, Marie Claire ou Le Figaro...

En parallèle à ses activités commerciales, il n’aura de cesse de poursuivre des recherches personnelles, dans le domaine de la photographie artistique en noir et blanc mais aussi en couleur. Il expose ses photos à la Maison de la Civilisation Espagnole à Athènes, à la librairie «  Lemoni » d'Athènes, comme au musée d'art folklorique de l'île d'Egine, ainsi qu’à l'atelier « Thierry Jacob », à Paris.

Après cette brève introduction biographique, évoquons l’exposition : À Sifnos.

 

Il n’y a pas un Vanias Xydas mais plusieurs, même s’il s’agit toujours d’un photographe des lignes et de la lumière.

 

On le voit déjà dans sa production publicitaire où il magnifie les objets comme s’ils portaient en eux-mêmes une pureté minérale. Quand il saisit, par l’objectif, les instants immobiles de corps habillés, il fige avec une justesse tranquille l’équilibre des chairs et des recouvrements.

De même dans ses paysages urbains et oniriques où arbres, ciel, silhouettes semblent exister et respirer de toute éternité…

 

Mais, « à Sifnos », il s’adonne à un art intime, étendu dans l’espace. La mer y apparaît comme un drap plissé dévoilant magnifiquement la terre dans des symphonies de bleus.

Le bleu domine non point seulement comme l’aveu d’une île offerte et rêvée, mais comme le miraculeux révélateur du croisement parfait des plans. On songe intérieurement à une sorte de fonction poétique et secrète d’un bleu de Méthylène envahissant le monde.

Et ce, jusque dans ces morceaux d’architecture qu’il isole, libérant leur abstraction intégrale, non sans rappeler justement un Poliakoff, par exemple, à ceci près que, par son art de la photographie, il révèle la dimension onirique du réel, d’une manière encore plus troublante que le ferait un peintre.

Il traite aussi les ocres en à-plats feutrés, illustrant l’alliance de la terre et de la lumière, le mystère d’une vie à advenir. Il y ajoute parfois des notes de grenat. « À Sifnos », dans l’atmosphère enveloppante qui s’exhale ou qu’il exalte, il brosse un éloge des gris, bistres, verts ou bleutés, dans leur éclat sombre.

Plus généralement, quelle que soit son approche – noir et blanc ou couleur – et dans toute son œuvre, la lumière n’apparaît pas comme la réflexion d’un rayonnement à la rencontre d’un objet ; elle semble émaner des choses elles-mêmes. Elle appartient à l’être entier du monde.

 

C’est ainsi, sans doute, que l’artiste a défini son projet, depuis l’origine. Pour lui, la réalité fait corps avec l’imaginaire, dans une osmose matérielle qui rend grâce en sourdine à la Création.

 

Marie Roblin

 


 

 

                                                                                                                                                    

 

 

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