Journée de la Femme

 
 
     

Communauté Hellénique
de Paris et des Environs

Tel : 01 47 04 67 89

 

Ελληνική Κοινότητα
Παρισιού και Περιχώρων

Τηλ : 00 331 47 04 67 89

 

La Communauté Hellénique de Paris et des environs
 

 

 

 

La Communauté Hellénique de Paris
et des environs

 

 

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Maria Callas :
Une femme, une artiste, une légende


La Communauté Hellénique de Paris et des environs consacre, cette année, la soirée de la Journée Internationale de la Femme, à Maria Callas, cette artiste femme unique, sous le titre : Une femme, une artiste, une légende.

Christina Maria Tasiouka, soprano, interprétera des arias du répertoire de Maria Callas et Angélique Christaki, pianiste, musicologue et psychanalyste, dressera le portrait de cette illustre artiste, sous les angles les plus variés.

8 mars 2018, à 19 heures,
Maison de la Grèce, 9, rue Mesnil, 75116 Paris
cocktail

Angelique Christaki

pianiste, musicologue, psychanalyste


 

 

 

Μαρία Κάλλας :
Μια γυναίκα, μια καλλιτέχνις, ένας θρύλος

Η Ελληνική Κοινότητα Παρισιού και περιχώρων αφιερώνει, για το 2018, την Παγκόσμια Ημέρα της Γυναίκας στην Μαρία Κάλλας, μοναδική καλλιτέχνιδα γυναίκα, οργανώνοντας μια βραδυά με τίτλο : Μια γυναίκα, μια καλλιτέχνις, ένας θρύλος.

Η υψίφωνος Χριστίνα Μαρία Τασιούκα θα εκτελέσει άριες από το ρεπερτόριο της Μαρίας Κάλλας και η Αγγελική Χρηστάκη, πιανίστα, μουσικολόγος και ψυχαναλύτρια, θα προσφέρει μια λεπτομερή και συναισθηματική επισκόπηση της ζωής της μεγάλης καλλιτέχνιδος.

Πέμπτη, 8 Μαρτίου 2018, στις 19.00,
Ελληνικό Σπίτι, 9, rue Mesnil, 75116 Παρίσι κοκτέιλ

Maria Christina Tasiouka

soprano

     


En ouverture de la manifestation du 8 mars 2018, la présidente, Seta Théodoridis, après avoir salué le public et lui avoir souhaité la bienvenue, a rappelé l'occasion de cette célébration et exposé le déroulement de la soirée;   elle a continué avec la présentation de la soprano, Christina Tassiouka, interprète de la soirée et des arias illustrant le répertoire de Maria Callas.

Christina Tassiouka est née à Thessaloniki. Elle y a poursuivi des études de chant et d'art lyrique au Conservatoire National et a obtenu son diplôme avec la mention excellent, à l’unanimité. En 2014, elle est reçue à l’Ecole Normale de Musique de Paris et poursuit ses études auprès de la cantatrice de renom Peggy Bouveret. En 2017 elle débute sa carrière professionnelle en interprétant le rôle de Fiordiligi à l’opéra Cosi fan tutte de Mozart. Elle participe à de nombreux concerts et représentations en Grèce comme au Musée Archéologique de Thessaloniki, à La Fondation des arts Telloglio etc… En mai prochain elle se produira au Théâtre Royal de Thessaloniki, lors d’un Gala d'Opéra. Des rôles comme celui de Juliette dans les Noces de Figaro de Bellini, Mimi dans la Bohême et Madame Butterfly de Puccini, Marguerite dans Faust de Gounod font partie intégrante de son répertoire.

Elle a remporté plusieurs prix dans de nombreux concours de poésie, ceux de l'Union des écrivains de la Grèce et de l'Union des écrivains d’Europe. En 2006, elle remporte le Prix d’ Excellence remis par l'UNESCO, lors du Concours International de Prose et de Poésie sur « L'émergence des valeurs universelles à travers la Politique Interculturelle avec le souffle de la République », organisé en collaboration avec l'Ambassade de France. Sous l'égide du siège de l'UNESCO à l'Université de Makedonia, elle publie son premier livre intitulé « Visions de la jeunesse ».

Ses longues études de piano, de théâtre et de ballet ont fait qu’Aliki Vouyiouklaki la choisisse pour jouer avec elle dans la comédie musicale « La mélodie du bonheur ».

Christina parle anglais, français, allemand et italien en dehors du grec évidemment.
 

O mio bambino caro
de PUCCINI
Donde lieta usci
extrait de la Boheme
de Puccini

Habanera
extrait de Carmen
de Bizet

Adio del passato
extrait de la Traviata
de Verdi
Vissi d'arte, vissi d'amore
extrait de la Tosca
de Puccini
         

 

Ensuite, Marie Roblin a prononcé l’allocution du jour et présenté la conférencière de la soirée, Angélique Christaki.

Bonsoir à toutes et à tous,

En ce jour de célébration de la lutte en faveur des droits des femmes, la Communauté Hellénique de Paris et des environs a organisé un exceptionnel hommage à la plus grande des voix que la Grèce ait portée, au cours des siècles récents, Maria Callas, dont le parcours illustre à la fois l’immense talent mais aussi l’indépendance d’esprit dans ses choix personnels et professionnels.

Sans doute, pourrions-nous davantage insister sur les progrès qu’il reste à accomplir pour atteindre à l’égalité des sexes dans la vie sociale, notamment en Grèce, puisque nous sommes réunis ici pour évoquer notre pays.

Aujourd’hui, je resterai très modeste dans cette évocation – que j’avais étoffée d’un grand luxe de détails, les années passées.

Je ne me livrerai à aucune surenchère à un moment où, sur ce plan, abonde l’actualité. J’observerai seulement que, pour notre part, à la Communauté, nous ne faisons guère de différence entre les sexes. Si votre « humble serviteuse » est responsable des actions culturelles tout comme la responsable des écoles est également une femme, d’autres responsables sont aussi des femmes, il convient surtout, en ce jour, de relever que notre présidente est une femme, élue démocratiquement... Ainsi, le machisme n’a pas cours parmi nous. Certes, nous ne sommes pas réunis ici pour célébrer nos vertus, quoique cela fasse du bien de temps en temps, mais bien pour nous associer à une nécessaire évolution des pratiques de nos sociétés en matière de lutte contre les discriminations, spécialement en ce 8 mars, en matière de différences d’appartenance sexuelle et plus largement de genres. Et nous sommes naturellement impliqués dans ces questions. Comment, d’ailleurs, faire autrement ? Sur le terrain de l’égalité entre les sexes, il faut bien reconnaître qu’elle ne sera vraiment atteinte que le jour où il n’y aura plus besoin d’une telle journée. Encore faut-il observer que la discrimination ne concerne pas seulement la majorité que constituent numériquement les femmes dans la population mais, bien entendu, des minorités plus ou moins visibles, quels que soient les critères que l’on retienne, qu’il s’agisse d’orientations sexuelles, de caractères ethniques, confessionnels, philosophiques, etc.

Si nous nous efforçons d’œuvrer ici à un climat d’harmonie et de paix entre des sensibilités toutes différentes au sein de notre communauté, nous n’ignorons pas, pour autant, nos oppositions sur certains sujets, qui sont loin d’être mineurs et qui concernent voire engagent l’avenir de notre patrie. Seulement, nous plaçons, au dessus des querelles que la démocratie reconnaît et organise, des valeurs plus hautes que nous devons toutes et tous protéger car elles nous permettent de faire durablement société ensemble. Au premier rang de ces valeurs figure évidemment l’égalité des êtres humains donc notamment l’égalité femme-homme ou homme-femme, comme l’on voudra, car l’ordre, précisément, ne devrait avoir d’importance.

Et, puisque nous sommes à Paris, rendons hommage à la devise nationale française dans son principe ternaire : Liberté, Égalité, Fraternité. Nous pouvons nous placer sous leur signe, dans tous les cas qui requièrent notre vigilance.
 


Remerciements de Mme THEODORIDIS


Je cèderai la parole à Angélique Christaki, pour qu’elle brosse un très éloquent portrait de Maria Callas, quand je vous aurai dit quelques mots – deux mots, – pour vous la présenter. A. Chr. est psychanalyste, psychologue clinicienne et musicologue.

Née à Athènes, elle y a étudié la musique au Conservatoire National de la capitale. Par la suite, elle poursuivit à Paris des études en musicologie à l'université Paris 8 (master 2 sur l'œuvre de Schubert) et des études couronnées par un doctorat en psychopathologie et psychanalyse. Actuellement, elle enseigne à l’université Paris 13 Sorbonne; elle est chercheur associé, habilitée à diriger des recherches.

Elle a à son actif, un nombre considérable de contributions dans des ouvrages collectifs, des contributions dans des revues internationales et des revues de langue française – comme Topique, n° 129 de 2014, écouter la musique
Ainsi que des participations à des Colloques internationaux et nationaux et des conférences invitées en France

La dernière œuvre d'Angélique Christaki, La musique barbare de l’hallucination, parut en 2016 chez Hermann, Paris

Il y eut, ensuite, la conférence d’Angélique Christaki qui a parcouru avec beaucoup d’émotion et de sensibilité la vie de la diva – parsemée de succès étincelants et de déceptions cruelles – animée par la présence et le talent de Christina Tassiouka qui a interprété les arias : O mio bambino caro de Puccini, Donde lieta usci extrait de la Bohème de Puccini, Habanera extrait de Carmen de Bizet, Adio del passato extrait de la Traviata de Verdi, Vissi d'arte, vissi d'amore extrait de la Tosca de Puccini.

Merci et bravo aux deux animatrices de la soirée – sans oublier la discrète et talentueuse accompagnatrice –, au diapason de leur grâce, qui nous ont offert du plaisir à voir et à entendre. Le public, nous tous, étions ravis !

Marie ROBLIN
 

 

                                                                                                                                                    

 

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